Si je développe mon propre langage graphique, peut-être est-ce parce que je manque de mots – ou que je ne sais pas les utiliser. Alors ma pratique se décline aussi dans l’écriture poétique, mais à partir de mots collectés, trouvés, découpés – les mots des autres.

Mes vers viennent souvent par diptyque ou triptyque, mais j’aime aussi les dissocier et les lire individuellement, leur donner un sens nouveau à chaque lecture, changer l’ordre et les associations. Ainsi, chaque carte fait œuvre, et l’ensemble également.